Se former en coaching de vie… soyons sérieux !

Publié par FCV le

Se former en coaching… soyons sérieux !

Le coaching vous attire ? Le coaching de vie, encore plus ?

Je ne m’étendrais donc pas sur toutes les étapes, qui mènent une personne à choisir ce métier. Une fois l’envie intérieure forte assumée, la deuxième étape consiste à surfer sur le net pour trouver un organisme de formation, pour engager un processus de formation ou en savoir plus sur ce métier.

Et là… c’est la jungle ! Une jungle d’informations et de désinformations, de « formateurs » qui se proposent de vous apprendre ce métier en 5 jours etc.

Quelles questions se poser ?

  1. Le formateur dispose-t-il d’un numéro de déclaration de son activité de formateur donné par la préfecture ?

    Ce numéro n’est en aucun cas signe de qualité de la prestation, mais il signifie que la préfecture valide le contenu professionnalisant d’au moins l’une des formations proposées. Elle se doit d’être qualifiante, certifiante, ou diplômante.
    Ce peut être le centre de formation qui a obtenu ce numéro, mais ses formateurs se doivent d’être qualifiés également.

  1. Combien d’heures ?

    C’est sûr qu’on peut vendre du « vent » et que la quantité n’est pas signe de qualité. La FCV estime que 300 heures sont le minimum.

  1. Combien d’heures en présence d’un formateur-trice ?


    « La connaissance s’acquiert par l’expérience, 
    tout le reste n’est que de l’information. »  Albert Einstein

Très important le présentiel ! La théorie n’est pas gage de compétences. Le coaching de vie est du domaine du vivant et le vivant bouge.
Seules des mises en situations coach-coaché, en tant que spectateur ou partie prenante, permettront aux connaissances de devenir des compétences. Et l’expérience en tant que coaché met en valeur les maladresses de langage ou l’importance de la posture bienveillante du coach.
Certains formateurs argueront que cette expérience peut se faire en dehors de la formation et que c’est même vivement recommandé ! Mais c’est alors passer à côté de la multitude de regards donnés par la totalité du groupe et du formateur professionnel : les feedbacks sont riches d’individualités, d’opinions et de manières de procéder différentes.

  1. Sur combien de temps ?

    Certes le temps est propre à chacun, mais s’il y a bien une chose que l’on comprend vite en coachant, c’est que l’entre 2 séances est aussi voir plus important que les séances ! Dans ce monde où tout va vite, nous oublions que nous ne pouvons pas faire l’impasse sur la digestion des évènements ! Et nous ne pouvons pas non plus faire l’impasse sur le temps que met l’information pour devenir connaissance puis compétence.
    Un seul conseil : un peu de bon sens ! Devenir coach en 7 jours ou le devenir en 3 ans…le juste milieu est à trouver.

  1. Les outils

    Des outils concrets, puisque le coaching de vie se veut concret, doivent vous être proposés. Le coaching de vie couvre des domaines divers et variés : la vie personnelle, professionnelle, familiale, amoureuse etc. Là où le changement est, le coaching de vie est.
    Repartir d’une formation avec quelques outils est une aide précieuse avant que l’expérience n’apporte d’autres outils personnels.

  1. Le contenu

    Comme dit précédemment, le coaching de vie couvre tous les domaines de la vie. Il semble donc important qu’ils soient abordés, explorés, expliqués.
    Attention, le contenu doit être concret !
    S’engager dans une formation en coaching de vie bouleverse l’intérieur et a pour conséquence de se questionner sur sa propre vie. Mais une formation a pour but de faire de vous des professionnels de l’accompagnement pour des futurs clients, elle n’est pas une thérapie ni une formation de développement personnel. Ne mélangeons pas objectif et effet secondaire !

  1. Supervision

    Pendant et après la formation, la supervision est indispensable : un cadre pour le professionnel du coaching, qui va lui-même apporter un cadre à ses clients.
    Dans toute bonne formation concrète, vous êtes encouragés sans mentir sur votre statut de stagiaire, à commencer à pratiquer ce métier avec des personnes en dehors de la formation. Être supervisé par le formateur professionnel, aide à rester dans une posture de coach.

  1. La certification

    Suivre une formation qualifiante, diplômante ou certifiante implique une sorte « d’examen final ». Dans le cas du coaching de vie, il s’agit le plus souvent de l’écriture d’un mémoire et parfois de le soutenir.
    Pourquoi ? Pour revoir le parcours, approfondir ses réflexions, analyser ses séances de coaching, mettre à plat et prendre de la distance… Parfois le mémoire est l’occasion de comprendre quel coach on est.
    Un dernier point est important selon moi, mais je ne l’ajoute pas officiellement à cette liste : la rencontre ou un entretien préalable avec le formateur. Comme souvent dans la vie, il est important de ressentir si on « accroche » avec la personne qui va vous accompagner pendant un certain temps…

Patricia VERNERET, Coach de vie

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