Haut les peurs …. Ta vie ou la mienne !

Publié par FCV le

HAUT LES PEURS …. TA VIE OU LA MIENNE !

Les croyances que chacun a sur lui-même et ses capacités peuvent empêcher l’évolution tant désirée. Elles sont des obstacles à dépasser, à passer tout court. Elles façonnent un mur en apparence insurmontable, fait de béton armé, entre chacun et sa vie présente ou son futur tant espéré.

Pourtant dès que ce mur est attaqué, par des prises de conscience, par des angles de vues différents, par des nouvelles habitudes, il s’effondre… Non il s’effrite, si facilement que la personne accompagnée dans ce processus, s’en trouve ébahie : là où elle attendait l’effondrement, l’inconnu et la peur qui va avec, elle trouve un apaisement d’avoir enlevé un habit trop lourd et désuet, et sa vie qui recommence à s’écouler joyeusement.

Une personne a eu l’heureuse surprise de voir sa barrière de corail (c’est le nom qu’elle lui avait donné) contre laquelle elle butait, se transformer en sable doux…

Les peurs, l’émotion « peur » sont naturelles lorsqu’on décide d’aller dans un endroit inhabituel. Qu’il s’agisse de sa vie intérieure, de sa vie personnelle ou d’entamer un nouveau pan de sa vie professionnelle, choisir de bouleverser l’ordre établi n’est pas simple. Et les croyances se précipitent : « j’en suis incapable !».

Soyez donc rassuré(e) ! Ce que vous éprouvez  est normal !

Le problème ne vient pas de cette peur qui permet de rester vigilant, mais de la décision inconsciente ou pas, de lui laisser prendre toute la place !

Alors vient un besoin d’être rassuré sur cet à-venir recherché, qui se heurte parfois à une concrétisation différente de celle fantasmée : cela ne se passe pas comme on l’avait imaginé ! Au delà du chemin anticipé et sécurisé, on avait oublié que des émotions jalonneraient le chemin et que des obstacles bousculeraient le plan de départ. Voilà de quoi perturber la raison ! Surtout lorsque toutes ces vagues émotionnelles viendront buter sur un passé difficile qui a déjà pas mal égratigné son estime de soi.

C’est là qu’on en vient à voir le professionnel auquel on a fait appel, comme celui qui sait, qui a toutes les réponses, qui va guider !

On peut totalement s’en remettre à lui ! Il va nous sortir de cette impasse ! Il connait tellement de choses qu’il va nous dire les erreurs à ne pas commettre, nous éviter de nous engager dans une direction qui nous mènerait dans le mur ! Il va nous éviter la souffrance de « l’échec » ! Ses conseils vont être recherchés, appelés et religieusement écoutés…

Stop !!!

Quelle vie souhaitez-vous mener ? La vôtre ou celle de cet « expert » ?

Avec  quelles chaussures souhaitez-vous parcourir le chemin ? Les vôtres qui sont à votre taille et qui épousent votre pied ou celles d’un autre ? Souhaitez-vous poser vos pas pile poil dans ceux d’un autre ou tenter autre chose de plus personnel ?

Ce qui parait le plus simple  -demander conseil à un « expert »-, peut vite s’essouffler : sa dynamique ne sera pas la vôtre ! Ses conseils, même sincères et issus de ses réussites, sont des résultats de son expérience, de son vécu… dans un temps passé. On ne peut calquer une expérience sur une autre ! Tout au plus peut-on s’en inspirer…

Il est important de différencier simple et facile, court terme et long terme.

Il est important de différencier « être soutenu(e), encouragé(e) dans ses réflexions, interrogé(e) sur ses ressentis » et « orienté par des avis donnés sur la meilleure route à prendre, sur ce qui est bon pour soi».

Le premier cas de figure est censé être la posture d’un coach de vie. La personne accompagnée petit à petit va parvenir à se connaitre suffisamment pour savoir ce qui est bon pour elle, à (re)trouver les ressources nécessaires pour acter dans la meilleure direction pour elle.

L’autonomie est censée se développer et être respectée par une posture non intrusive…

Même si dans les moments de doute, on a envie de savoir où l’on va. Même s’il est tentant de chercher les réponses ailleurs qu’en soi.

Cette posture pour le professionnel est-elle facile à tenir ? Oh là là non ! Car le coach de vie ressent évidemment des émotions. Parfois, face à lui, des colères sont exprimées, des souffrances sont dites et des appels à l’aide sont lancés. Dans ces moments là, il lui serait plus facile « d’aider » pour que son client cesse d’être perdu assez rapidement.

Et là, il doit se reprendre et ne pas cesser d’avoir confiance en les capacités de la personne en face de lui. Car, s’il ne cède pas à l’envie d’aider en donnant des indications ou des conseils, après ces périodes un peu difficiles à vivre, vient un temps où tout s’éclaire, où des choix de vie émergent qui seront assumés et  solides. Après tout, ils surviennent après le doute ou la peur et surtout, ils sont le résultat d’un élan salvateur donné par le client lui-même en toute responsabilité.

La personne accompagnée va pouvoir poursuivre sa vie en faisant ses choix et en posant ses actes.

Bon c’est sûr, cela est un peu dur pour l’égo : la réussite de la mission de coaching est entièrement due au client lui-même…

La question à se poser. Quelle vie souhaitez vous vivre : la vôtre ou celle d’un autre ?

Alors haut les peurs ! Votre vie ou la mienne ?

Texte : Patricia VERNERET – Coach de vie

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