Prendre soin de soi…

Publié par FCV le

Prendre soin de soi…

Accompagner et coacher autrui nécessite de prendre soin de soi.

C’est une condition essentielle pour développer la bienveillance, la justesse et l’inconditionnalité vis-à-vis de la personne coachée.

Qu’est-ce que cela implique pour le coach de vie ? En premier lieu, de prendre soin de soi avant de prétendre prendre soin des autres !

Comment ? En clarifiant déjà sa façon d’être et de faire dans son rapport au monde. De questionner son vécu traversé sans cesse par des émotions, des sensations et conditionné par des habitudes mentales.

Pourquoi ? Parce que celles-ci voilent et obscurcissent le rapport à ce qui est et font envisager le lien à l’autre de façon subjective et embrumée. Constat : notre quotidien relationnel est égocentré !

Le coach de vie accueille la personne coachée telle qu’elle est pas telle qu’il souhaiterait qu’elle soit !

Prendre soin de soi consiste alors à s’éloigner de cet agrégat de croyances, de projections et d’interprétations qui pullulent dans notre quotidien relationnel.

La notion clé de l’accompagnement coaching de vie est d’accueillir la personne coachée telle qu’elle est. Cela implique le professionnel dans le développement de sa propre capacité à être conscient de ce qui se déroule en lui et dans la relation.

Mais aussi, il se doit d’être vigilant à surtout ne pas nuire à l’avancée du client dans sa propre quête de réponses adéquates, de solutions justes et adaptées.

Pour tout professionnel coach de vie, un travail intérieur est nécessaire

Prendre soin de soi engage le coach de vie dans ce que l’on appelle « un travail intérieur» que j’appellerai volontiers une recherche d’authenticité.

Cela peut prendre la forme d’une thérapie ou de toute autre démarche visant à se rencontrer, à se questionner, à se découvrir en étant soi-même accompagné ou aidé dans cette démarche.

Il n’y a pas d’embarras à être soi-même accompagné lorsque l’on accompagne autrui ! Bien au contraire… A mes yeux, c’est une démarche responsable.

Se situer dans un état d’attention et de bienveillance vis-à-vis de soi-même

Prendre soin de soi, c’est se situer dans un état d’attention et de bienveillance vis-à-vis de soi-même. C’est se recevoir à son tour, se reconnaître tel que l’on est et s’accepter là où nous en sommes, tout en continuant à questionner, à clarifier nos attachements multiples et variés.

C’est découvrir la façon unique et singulière que nous avons pour exister, pour être reconnu, entendu, pour être inclus dans un système relationnel.

Prendre soin de soi, c’est se mettre en chemin. Se respecter pour respecter à son tour le client… Prendre soin de son espace intérieur, de sa façon d’être, de penser, d’agir, de se mettre au service de son Être, avant de vouloir être disponible à l’autre.

Entretenir une relation pacifiée avec ses besoins fondamentaux…

Prendre soin de soi, c’est entretenir chaque ressource existante en soi et de créer les conditions les plus favorables à leur déploiement. C’est entretenir une relation pacifiée avec ses besoins fondamentaux, avec leur exigence permanente d’être respectés.

Prendre soin de soi, c’est apprécier ce qui se vit en soi à l’aune de ce qui est juste pour soi. Est-ce que ce qui se vit, éloigne ou rapproche de ce que l’on est ? Y a-t-il congruence ?

Cultiver son intériorité en rappelant la notion de justesse et s’appliquer à l’incarner dans le quotidien -et dans la pratique même du coaching de vie- c’est apporter un soin attentif à l’Être, à sa propre capacité de discernement et à sa dimension personnelle d’accompagnement à ce qui s’élève en soi.

S’entraîner à être conscient de ce qui vit en soi

Et en prenant ainsi soin de soi, nous prenons soin de la relation avec autrui. S’entraîner à être conscient de ce qui se vit en soi, c’est laisser croître un état d’être ouvert et bienveillant.

Et sans une bienveillance suffisante à soi, il est peu crédible d’être authentiquement bienveillant vis-à-vis d’autrui.

La bienveillance soutenue par l’attention à ce qui est, c’est la clé du changement en soi et en l’autre !

Cet entraînement patient à laisser se développer la bienveillance a pour conséquence des transitions, des évolutions voire des transformations heureuses. C’est établir un rapport plus sain et apaisé avec soi et les autres.

Prendre soin de soi, basé sur une éthique, un humanisme partagé et « une façon d’être régulièrement supervisée » et sans cesse en ajustement, permet de laisser se développer une harmonieuse dimension d’accompagnement.

Roger DAULIN Superviseur coach de vie FCV

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