Avant la création du Centre de formation des adultes en 1945, il existait déjà plusieurs initiatives de formation professionnelle, même si elles n’étaient pas toujours structurées comme des organismes de formation modernes. Par exemple :
1. **Les guildes et corporations** : Au Moyen Âge, les artisans se regroupaient en guildes pour former des apprentis. Ces structures permettaient de transmettre des compétences spécifiques de génération en génération.
2. **Les écoles de métiers** : Au 19e siècle, des écoles de métiers ont commencé à émerger en Europe, offrant des formations pratiques dans divers domaines tels que la mécanique, l’électricité et l’artisanat.
3. **L’éducation populaire** : Des mouvements d’éducation populaire ont vu le jour au début du 20e siècle, visant à offrir une éducation aux adultes, souvent axée sur des compétences pratiques et des connaissances générales.
4.**Les collèges coopératifs** : nous vous invitons à découvrir un personnage relativement inconnu du grand public Henri Desroche, fondateur des Collèges coopératifs
Ces initiatives ont contribué à poser les bases de la formation professionnelle moderne, qui a été formalisée et structurée au fil du temps, notamment après la Seconde Guerre mondiale avec des organismes comme celui fondé par Paul Langevin.
Aujourd’hui, les formations ne s’adressent pas seulement au monde professionnel mais également à toute personne souhaitant évoluer intérieurement (compréhension et conscience de Soi) et/ ou dans la perspective de faire évoluer ses fonctionnements relationnels par exemple : ces compétences entrent dans le champ des softs-skills. Elles peuvent être dispensées en ligne et/ou en présentiel.
Il est à noter que la contribution légale minimale à la formation professionnelle concerne les sociétés quelles que soient leur forme juridique, leur régime d’imposition, leur activité et leur effectif. Le travailleur indépendant doit participer au financement de sa propre formation professionnelle continue.