Les temps du coaching
Publié par FCV le
Les temps du coaching
« Une mission de coaching c’est 10 séances maaaxiiimum ! »
Tiens donc… Depuis quand ?
Je vous propose quelques réflexions afin que chacun.e se fasse sa propre opinion sur le sujet.
Les temps du coaché
Avant toute chose, un rappel : en coaching de vie, que ce soit en situation personnelle comme professionnelle, c’est le client qui décide de la longueur de sa mission, de la fréquence des séances, et de son arrêt, objectif atteint ou pas.
Il est important de faire la différence entre
- poser une limite dans le temps, qui aide la personne accompagnée à mobiliser son énergie vers son objectif… qui peut d’ailleurs être atteint avant ou après la fin programmée de la mission ! Il est toujours possible de prolonger un contrat. L’une des raisons peut être que le coaché a sous-estimé / pas voulu accepter que la réalisation de son objectif prendrait ce temps là… Il y a ce que la « tête » veut-décide, et le temps de maturation intérieure nécessaire à et pour la réalisation concrète.
- imposer une vitesse à son client… pour des raisons de performance peut-être ? Imposer le délai entre 2 séances : cela arrange qui le coaché ou le coach ?
Le temps de « maturation » est totalement indépendant de la volonté !
Une personne accompagnée est pressée de dépasser ses moments d’incertitudes ou de changement de repères si déstabilisants à vivre. Dans la pratique, quelles que soient les prises de conscience et les actes engagés, le tempo, pour que le parcours soit solide, ne peut se faire seulement en surface. Il y a toujours un temps de digestion-matérialisation indépendant des projections mentales.
Où en est la personne accompagnée dans ses réflexions, la maturation de son projet, son cheminement intérieur quand elle débute une mission de coaching de vie ? De là où elle en est dépend le chemin restant à parcourir.
Les différents temps donnent le tempo dans une mission : il y a un temps pour tout… vouloir ne suffit pas, c’est être prêt.e qui fait toute la différence.
Il n’est pas rare de voir revenir un client pour une 2ème mission
La 1ère mission réalisée aura peut-être eu pour conséquence une nouvelle dynamique, des nouvelles ambitions etc. La personne ayant été ravie de sa 1ère mission souhaite se faire à nouveau accompagner car elle sait que l’éclairage apporté par une mission de coaching de vie lui permettra d’avancer sereinement.
Le temps imposé par le budget (entreprise et particulier) : il existe, mais la fréquence des séances est personnelle. Ne pas en tenir compte serait omettre le fait que l’entre-deux séances peut être aussi fort que les séances elles-mêmes. Espacer les séances dans le temps peut avoir de grands avantages… D’où une date butoir réaliste en lien avec l’état intérieur dans lequel le coaché commence sa mission !
Garder en tête qu’une mission de coaching de vie a une fin, qu’elle s’inscrit sur du court terme et qu’elle comporte un seul objectif, c’est une évidence… de là à précipiter, il y a toute une réflexion à mener !
Les temps du coach
Le temps de sa formation qui le nourrit, l’éclaire, lui ouvre des nouvelles portes.
Le temps du développement de son activité qui mobilise une énergie importante.
Le temps de son évolution : les missions de coaching de vie se suivent et ne se ressemblent pas ; cela le fait bouger, le perturbe, le dé-range, le réjouit.
Le temps où il écoute, qu’il est important d’alterner avec le temps où il est écouté pour éviter un déséquilibre intérieur personnel et professionnel…
Le temps de l’attente entre le moment où il sème en faisant savoir qu’il existe et le moment où il récolte par une clientèle devenue régulière en afflux.
Aucun temps n’est meilleur qu’un autre, ils se complètent : c’est le mouvement de la vie.
Au-delà du métier de coach de vie et de la façon de le pratiquer, se pose peut-être une question plus universelle : le rapport de tout un chacun au temps…
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