La démarche de développement personnel et le coaching de vie s’inscrivent dans le domaine du bien-être.
Cependant, les démarches et les moyens mis en œuvre vont différer.
Il est important de noter que les cursus en « développement personnel » regroupent différents métiers .
Un.e coach de vie n’a aucune intention pour son client
Un stage de développement personnel a une intention de développer un potentiel ou d’améliorer un état d’être
« J’appelle pour ma part développement personnel toute démarche de changement dans laquelle je prends le risque de m’ auto responsabiliser, en vue de remettre en cause – pour en comprendre le sens et pour dynamiser autrement mes façons d’être – mes modes de pensée, mes croyances, mes certitudes et mes comportements au quotidien.» Jacques Salomé (psychosociologue).
Vrai de par la Fiche ROM du Pôle Emploi qui catégorise le coaching de vie dans les métiers du bien-être et du développement personnel
Faux : le coaching de vie va, au delà d’une demande de solution ou d’amélioration, faire émerger les besoins véritables d’une personne. Celle-ci va de façon autonome cheminer vers son objectif en total respect avec son être profond en posant des choix et des actes qui lui correspondent.
Oui… mais vigilance sur l’intentionnalité de la part du professionnel.
C’est toute la subtilité entre « expliquer » et « clarifier » qui va entrer en jeu.
Suivant les courants de pensée,
Abraham Harold Maslow est considéré par certains comme le père du développement personnel.
Pour d’autres, c’est Carl Jung !
Le « développement personnel » est né historiquement dans les années 1960 à Esalen, en Californie.
Il s’agit d’un mouvement animé par les chefs de file de la psychologie humaniste, qui se distingue de la psychanalyse et du behaviourisme. Ce courant a pour spécificité d’appréhender l’être humain dans sa globalité, de façon « holistique » englobant ses dimensions corporelle, psychologique et spirituelle.
Pour certains, parmi les figures importantes de ce mouvement, Abraham Maslow (1908-1970) jeta les bases théoriques du développement personnel en décrivant l’échelle des besoins des individus au sein de la sphère professionnelle. Pour d’autres le père est Carl Jung : le développement personnel a été théorisé par Carl Jung. Avec la psychologie analytique, le psychiatre suisse voulait aider ses patients à tendre vers l’accomplissement de soi..
On tient désormais compte des besoins supérieurs de l’individu comme « Épanouissement», «accomplissement», «réalisation de soi», «développement de son potentiel», «vie riche, créative et intense», «existence pleinement humaine».
Le « développement personnel » s’inscrit donc davantage dans une démarche de bien-être – ou de mieux-être – que dans une démarche de soin approfondie, se distinguant ainsi de la psychothérapie.
Cette dernière prend en charge des troubles psychiques en lien avec l’insatisfaction des besoins dits « de base » tandis que le développement personnel prend en charge les besoins dits « supérieurs ».
Évidemment tout dépend du parcours de chacun.e.
Les métiers évoluent sans cesse dans leur façon de s’exercer.
Les différences citées ici sont les plus souvent remarquées
On parle souvent de stages de développement personnel : plusieurs personnes suivent un stage dans le même temps. Souvent une thématique est précisée qui peut être proposée à différents groupes successivement.
Le coaching de vie s’exerce principalement en individuel. Lorsqu’il est proposé en groupe, c’est principalement en entreprise avec un objectif fixé par l’entreprise elle-même. Cet objectif ne sera jamais le même puisque adapté et personnalisé au groupe.
Le développement personnel peut s’apparenter à de la formation ou à de l’enseignement.
Il n’y a pas de diplômes en développement personnel mais des formations diplômantes ou certifiantes dans tous les métiers qui sont considérés comme du développement personnel.
On vient apprendre, chercher et trouver une méthode spécifique pour développer, c’est à dire faire grandir, des parties de soi peu ou insuffisamment existantes ( estime de soi, confiance, etc.)
Des promesses de résultats spécifiques peuvent être faites
Les exercices sont donnés pour développer certaines capacités de la personne qui vient apprendre quelque chose qu’elle ne pense pas avoir.
Le développement personnel n’est pas personnalisé même si chacun vivra les propositions selon son état de conscience de lui-même
L’objectif et /ou le thème sont décidés par le formateur- l’animateur
La personne vient découvrir et obtenir des choses qu’elle ne pensait pas avoir
Les outils en développement personnel sont les mêmes pour tous.
Chaque enseignant a sa méthodologie – les exercices ou outils ont des objectifs de libération – guérison- de développement du potentiel.
Le coaching de vie est une relation d’accompagnement.
Un.e coach de vie a suivi une formation certifiante ou diplômante en coaching de vie.
Le questionnement qui permet « d’entrer en soi » pour aller au delà de ses apparences, mène à découvrir des possibilités inexplorées utiles en rapport avec l’objectif de la personne accompagnée.
Cette découverte vient de l’intérieur sans stimulation extérieure
Aucune promesse n’est faite : la personne accompagnée décide, choisit, acte… elle s’implique totalement dans le processus et la réalisation de son objectif. Un.e coach de vie est garant.e du cadre et du processus.
Il n’y a pas d’exercices,. Il y a l’idée d’interroger la conscience qu’a la personne d’elle-même, dans sa profondeur et son entièreté en lien avec l’objectif qu’elle s’est fixée. Elle trouvera elle-même les moyens (si tel est son besoin, le développement personnel peut alors en faire partie) qui vont l’aider à matérialiser ce dont elle a besoin.
L’objectif est fixé par la personne accompagnée
Elle veut changer « quelque chose » et fait la démarche d’être accompagnée dans son cheminement
Le coaching de vie est entièrement personnalisé puisqu’il est un accompagnement d’une personne (ou d’un groupe) de là où elle en est, vers là où elle souhaite aller et telle qu’elle est.
Les outils proposés (le client peut refuser) n’ont pas pour objectif des résultats précis et en aucun cas issus de la volonté d’un.e coach pour son client. Ils sont des mises en perspective qui aideront aux prises de conscience et/ou de décisions.
Chacun vivra l’outil proposé à sa manière et en tirera ses propres conclusions.
Les neurosciences, en mettant en avant la neuroplasticité du cerveau, valident tous les outils de développement du potentiel humain, aussi bien sur le plan intellectuel que sur le plan des compétences. Notre cerveau possède une neuroplasticité qui lui permet de s’adapter et donc d’évoluer. Il n’y a plus de fatalité : les modes de comportements et de fonctionnements peuvent évoluer !
Le développement personnel n’a donc jamais été une légende urbaine… ni le coaching de vie !
